... encore et toujours ce point d'interrogation concernant bébé 4.
Une fois le déménagement passé, tous nos voyants (ceux qui étaient désespérément coincés au rouge il y a de cela un an ds mon ancienne cuisine en scrutant l'interminable calendrier DPAM) se sont mis au vert.
Nouvelle maison/Nouveau job tant attendu pour l'Homme/Rentrée des grands/Opération Nævus avortée.
Pendant quelques jours même si j'avoue y avoir pensé l'idée de me précipiter sur mon téléphone pour appeler Gygy pour programmer notre TEC comme c'était prévu à la base ne s'est pas fait ressentir.
Certes les innombrables gros bidons croisés à l'école m'ont fait de petits signes mais j'ai réussi à brillamment barricader tout ça et à raisonner en tant que "famille au complet en attente que les enfants grandissent pour pouvoir respirer à grandes goulées".
Je ressentais même la nécessite inéluctable de retourner travailler du moins à mi temps. Les enfants grandissant, ma place à la maison de manière non stop n'était plus si indispensable et c'est comme ci je perdais du temps et de l'argent. Je ne voulais pas me sentir fainéante.
Et puis il y a eu ce dernier cycle qui a compté 34 longs jours. Un record.
Même si je ne me sentais pas enceinte, mon esprit s'est qd même délecté de ce doute, de cette possibilité qui se dessinait au fil des heures qui défilaient sans règles. J'avais tout compté. Cette DPA pour Juin qui me faisait enceinte pdt BabyBoom et toutes mes émissions télé préférées. Une DPA en Juin était pas mal du tout finalement. Toutes les choses possibles et imaginables de la période grossesse sont passées ds ma tête me replongeant ds ce cocon que quelque part je cherche tant à oublier pour passer à autre chose.
Le retour sur terre a été très difficile a digéré bien sûr même si encore une fois ça n'a pas été une gde surprise étant donné son ressenti intérieur.
C'était il y a une semaine. Je me suis sentie vide, triste...
Et puis il y aura demain une semaine je suis tombée en fouinant sur des infos que je n'aurais jamais dû voir. Et une gigantesque interrogation...
Un Vendredi. Mes courses sur Internet devant se faire chez mes Parents faute de non Internet ds notre nouvelle demeure. L'agenda de ma Mère sur le bureau devant moi. Fouinage de ma part sur les pages antérieures. Plusieurs rdv notés au CH Vals la semaine précédente, la veille et un le jour concerné avec ces horaires 8h15 - 15h. Mes doutes: "Cancer?? Maladie?? Que me cache t on?? Qui est concerné?? Un numéro de téléphone. Dégainage d'internet pour chercher le service concerné en pensant tomber fatalement sur l'Oncologie. Tomber au final sur la Planification Familiale et les IVG...
Constater que sa Mère ne travaille pas vu que son agenda de travail est là. Mais que Maman n'est pas là vu que sa nouvelle 3008 n'est pas garée devant.
Que sa Sœur n'est pas là non plus mais sa voiture si.
Elle sont donc parties ensemble. Sûrement ds le service indiqué.
Ma Sœur a dû subir une IVG (ou ma Mère????????).
Autant dire que ce doute, cette possible révélation m'a laissée sans voix. J'ai passé deux jours à cogiter, à penser à l'embryon de ma Sœur, à son éventuel avortement avec mille questions sur son fonctionnement, à ses douleurs psychologiques et physiques.
Je n'en ai pas parlé à l'Homme. Trop intime et ça ne le concerne pas.
J'ai été aussi un peu peinée qu'on ne m'en ai parlé. Mais au fond ça ne me regarde pas.
Une fois le déménagement passé, tous nos voyants (ceux qui étaient désespérément coincés au rouge il y a de cela un an ds mon ancienne cuisine en scrutant l'interminable calendrier DPAM) se sont mis au vert.
Nouvelle maison/Nouveau job tant attendu pour l'Homme/Rentrée des grands/Opération Nævus avortée.
Et pourtant....
Pendant quelques jours même si j'avoue y avoir pensé l'idée de me précipiter sur mon téléphone pour appeler Gygy pour programmer notre TEC comme c'était prévu à la base ne s'est pas fait ressentir.
Certes les innombrables gros bidons croisés à l'école m'ont fait de petits signes mais j'ai réussi à brillamment barricader tout ça et à raisonner en tant que "famille au complet en attente que les enfants grandissent pour pouvoir respirer à grandes goulées".
Je ressentais même la nécessite inéluctable de retourner travailler du moins à mi temps. Les enfants grandissant, ma place à la maison de manière non stop n'était plus si indispensable et c'est comme ci je perdais du temps et de l'argent. Je ne voulais pas me sentir fainéante.
*************
Et puis il y a eu ce dernier cycle qui a compté 34 longs jours. Un record.
Même si je ne me sentais pas enceinte, mon esprit s'est qd même délecté de ce doute, de cette possibilité qui se dessinait au fil des heures qui défilaient sans règles. J'avais tout compté. Cette DPA pour Juin qui me faisait enceinte pdt BabyBoom et toutes mes émissions télé préférées. Une DPA en Juin était pas mal du tout finalement. Toutes les choses possibles et imaginables de la période grossesse sont passées ds ma tête me replongeant ds ce cocon que quelque part je cherche tant à oublier pour passer à autre chose.
Le retour sur terre a été très difficile a digéré bien sûr même si encore une fois ça n'a pas été une gde surprise étant donné son ressenti intérieur.
C'était il y a une semaine. Je me suis sentie vide, triste...
**************
Et puis il y aura demain une semaine je suis tombée en fouinant sur des infos que je n'aurais jamais dû voir. Et une gigantesque interrogation...
Un Vendredi. Mes courses sur Internet devant se faire chez mes Parents faute de non Internet ds notre nouvelle demeure. L'agenda de ma Mère sur le bureau devant moi. Fouinage de ma part sur les pages antérieures. Plusieurs rdv notés au CH Vals la semaine précédente, la veille et un le jour concerné avec ces horaires 8h15 - 15h. Mes doutes: "Cancer?? Maladie?? Que me cache t on?? Qui est concerné?? Un numéro de téléphone. Dégainage d'internet pour chercher le service concerné en pensant tomber fatalement sur l'Oncologie. Tomber au final sur la Planification Familiale et les IVG...
Constater que sa Mère ne travaille pas vu que son agenda de travail est là. Mais que Maman n'est pas là vu que sa nouvelle 3008 n'est pas garée devant.
Que sa Sœur n'est pas là non plus mais sa voiture si.
Elle sont donc parties ensemble. Sûrement ds le service indiqué.
Ma Sœur a dû subir une IVG (ou ma Mère????????).
Autant dire que ce doute, cette possible révélation m'a laissée sans voix. J'ai passé deux jours à cogiter, à penser à l'embryon de ma Sœur, à son éventuel avortement avec mille questions sur son fonctionnement, à ses douleurs psychologiques et physiques.
Je n'en ai pas parlé à l'Homme. Trop intime et ça ne le concerne pas.
J'ai été aussi un peu peinée qu'on ne m'en ai parlé. Mais au fond ça ne me regarde pas.
****************
Toutes ces choses en si peu de temps m'ont retourné comme une crêpe et je pense désormais vouloir faire ce TEC. Franchir ce cap qui nous appelle depuis notre seconde FIV et selon l'échec ou la réussite de cette étape tracer notre avenir. C'est comme le destin avec ce transfert allait lui même inéluctablement sceller et décider de notre avenir. Si positif devait s'inscrire ce serait pour moi le signe d'une vie de Mère au Foyer et pourquoi pas une reconversion professionnelle ds quelques années en Assistante Maternelle (j'y ai déjà un peu réfléchi). Si négatif ce serait le coup de masse bien sûr avec un retour sur terre synonyme de fin de vie "tranquille" à la maison pour me replonger et surtout découvrir ce qu'est jongler entre famille/maison ET boulot. Redevenir une femme aussi.
Mais ce n'est pas si simple. J'ai bien tjs quelques interrogations liées au stress quotidien que je subis déjà, à l'organisation monstre avec un nouveau bébé et avec donc 4 enfants en bas âge, au regard de la famille, des gens. Bref ces interrogations que j'avais déjà lorsque j'ai appris que j'attendais Jean et que je pense que toute personne sensée doit se poser avant la pensée de concevoir un nouvel enfant que ce soit le 2eme, le 3eme ou le 4eme.
De plus là dessus l'Homme qui jusqu'à présent me tannait avec ses 2 embryons qu'il ne voulait à tout prix pas "abandonner" là ne veut que du naturel (qui n'arrivera évidemment pas!!!!).
Nous ne sommes donc plus sur la même longueur d'onde et j'en suis la première étonnée.
Je rêve tellement de lui en parler. D'avoir avec lui une vraie conversation. Je rêve du jour ou j'aurais la force de lui dire "Écoute j'ai besoin qu'on parle de cet éventuel projet BB, tu en penses quoi???" Mais je sais d'avance que discuter de ça avec lui c'est se heurter au mur de la réplique cinglante du "Faut déjà essayer naturellement" suivi du "Je ne vois pas ce que ça nécessite de discussions".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire